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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 20:45

Au trente deuxième étage de la Tour du Radisson, la vue qui s'offre à moi est magnifique. D'un côté les toitures de tuiles roses habillant les quartiers des bords de Rhône et Saône ; de l'autre la grisaille de la Part-Dieu. Pour scruter et deviner les bâtiments que je crois reconnaître, le silence. Eric et moi sommes seuls au Ciel de Lyon ce 31 décembre à apprivoiser les méandres qui se dessinent devant nous.

Fermer les yeux, écouter le silence et siroter quelques bulles... Rouvrir les yeux, prendre notre temps, et admirer la vue... Voilà une année qui se termine aussi bien qu'elle a commencé : avec une flûte dans les mains !

Le Ciel de Lyon - Bar Panoramique du Radisson SAS - 129, rue Servient - 69003 Lyon - Tél. : 04 78 63 55 00

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 12:16

Ancienne professeure de peinture à Lyon, Véronique Gandolfo a laissé la capitale des Gaules pour s'établir en Ardèche Méridionale. En véritable artiste, elle a transformé une ancienne magnanerie en charmante demeure d'hôtes. Le Domaine de la Manse offre à ses visiteurs plus qu'une bouffée d'air pur. Bien sûr, le calme environnant, les buissons de lavande et la piscine y sont pour beaucoup, mais ce sont surtout les tableaux peints par la maîtresse de maison qui sont incontestablement source de sérénité.

Et pour ne rien gâcher, le séjour ne vous en coûtera que 50 euros pour 2 personnes, petit déjeuner et sourire compris.

Une idée de cadeau ? Les stages de peinture que Véronique Gandolfo peut organiser sur mesure !

Domaine de la Manse - Le Petit Tournon - 07170 Villeneuve de Berg - Tél. : 06 15 46 88 64

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21 septembre 2006 4 21 /09 /septembre /2006 18:50

Dans la petite ville de Saint Roman au Mont d'Or trône tout ce que le mauvais goût, l'attrait pour le tragique, les ondes négatives ont de meilleur - ou de pire...

Thierry Ehrmann, un riche industriel prouve, si besoin est que l'argent apporte à celui qui en possède à foison un certain pouvoir. Liberté ou saccage ? Liberté si on admet que la majorité des oeuvres sont dans son jardin ; irrespect total à en voir les murs extérieurs bariolés de portraits de terrosistes, de phrases plus noires les unes que les autres et j'en passe.

Face à l'ancien relais de Poste transformé, Monsieur Allardon, un voisin, a eu la bonne idée d'édifier la Maison de l'Eden. Des couleurs gaies, des pensées idéalistes et qui ont au moins l'avantage de contrebalancer l'effet néfaste de cette vision apocalyptique. 

Quand on pense que Thierry Ehrmann a dépensé 900 000 euros pour ça...

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6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 15:30

Derrière cette question plutôt provovante se cache une tradition. Dans le village reculé des Bishnoï, à quelques kilomètres de Jodhpur, les habitants accueillent leurs invités autour d'une barette coupée en morceaux et déposée au fond d'un tamis. L'opium ensuite est arrosé à plusieurs reprises, histoire que l'eau s'en imprègne.

La paume de la main présentée en guise de contenant, le maître des lieux y verse le liquide et Santé ! C'est amer, entre un Efferalgan et de l'anis. Maman peut se rassurer, je ne suis pas encore "addict" !

Mais avant d'attirer pour sa substance fortifiante, les Bishnoï sont reconnus pour leur respect de la Nature. C'est l'un des rares endroits en Inde où les antilopes vivent libres, sans crainte d'être chassées. Les Bishnoï sont tous végétariens, vivent de la vente du lait de buffle et d'artisanat. C'est sans doute la première culture à avoir manifesté contre l'abbattage d'arbres il y a 300 ans. Plusieurs d'entre eux ont d'ailleurs péri pour avoir contrarié un Maharaja qui voulait un plafond boisé. 

Affronter les foudres du pouvoir, vaut peut-être une consolation, sachant que d'après eux, à petite dose, l'opium donne de la force !

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5 septembre 2006 2 05 /09 /septembre /2006 14:21

Dans les grandes villes, c'est un véritable mode de circulation. Ici, on ne se manifeste pas pour signaler un danger, mais juste le fait qu'on approche d'un autre véhicule. De joyeuse cacophonie les premières minutes, ce tintamarre permanent devient vite source de maux de tête.

"Horn Please" est scrupuleusement appliqué par tous les conducteurs. Certains propriétaires de vélos ont même troqué le frein de la roue avant pour le remplacer par une sorte de sonnette qui peut jouer en continu !

A ceux qui recherchent la tranquillité, fuyez les grands centres et posez vos bagages dans des villes plus modestes. Pushkar , son Lac et ses Ghats au lieu de Jaipur, par exemple... Ou optez pour les forts. Celui de Jaisalmer est inaccessible aux voitures, ce qui réduit de façon non négligeable des nuisances.

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2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 09:03

Il faut le savoir, la majorité des échoppes indiennes gonflent les prix pour les touristes. Je ne juge pas de la justesse de la pratique. Le commerce fonctionne avec un vaste système de commissions... et chacun y a droit : le chauffeur de rickshaw qui vous a emmené à destination, le guide qui vous conseille une bonne adresse, le simple passant à qui vous avez demandé votre chemin... Bien sûr, plus les intermédiaires sont nombreux, plus les prix sont gonflés.

En général, les magasins gouvernementaux et les rares commerçants qui refusent le système de commissions pratiquent des prix plus proches de la vraie valeur des choses.

Un conseil, perdez vous, marchez et marchandez !

Krishna Art & Crafts - Tija Mata Ka Mandir, 1er étage - Ghasmandi - Jodhpur - Tél : +919414136374 - e-m : utamber@datainfosys.net

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 10:17

De retour à Lyon, il m'est impossible de faire des choix de choses à retenir. Il y a quantité de faits qui marquent, qui chagrinent, qui nous réjouissent. Le plus important, c'est de se laisser porter, d'accepter de s'ouvrir à une culture diamétralement opposée à la nôtre.

Dans certaines villes, fleurissent les salons de massage. Vu les prix, on se laisse facilement tenter. A Pushkar, foncez chez Deepak Beauty Parlour. La première fois que j'y suis allée, j'ai osé le massage post rasage. Après tout, il n'y a pas de raison que ce ne soit qu'Eric qui ait droit de se détendre après une rude journée de découverte !

Complètement sous le charme des mains de Deepak, nous y sommes retournés le lendemain pour un massage Ayurvédique. Nous avons demandé à être massés en même temps, dans la même pièce, cela ne posait aucun problème. Deepak et son frère ont alterné les mouvements relaxants et dynamisant pendant une heure. Quelle félicité !

A peine un euro pour un massage du visage d'un quart d'heure et jusqu'à 4 euros le massage du corps d'une heure. Evitez cependant les offres proposées par les grands hôtels. Les masseurs n'y sont pas meilleurs, mais les prix sont largement supérieurs à ceux pratiqués dans les ruelles. Sortez des sentiers battus, vous ferez d'incroyables découvertes...

Deepak Beauty Parlour - Tél sur place : 9828285612

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30 août 2006 3 30 /08 /août /2006 09:38

Shahnaz Herbal est un salon de beauté de catégorie supérieure situé à Connaugh Place. Dès l'accueil, je suis prise en charge par Sunita. Elle m'indique la cabine où elle fera les soins et me propose de la lecture. En feuilletant le magazine, je me rends compte du décalage qu'il y a entre les petites villes et la capitale. Alors qu'à la campagne, les couples ne doivent manifester aucun signe d'affection, dans les colonnes du Elle Indien, une journaliste conseille de ne pas hésiter à prendre la main de son amoureux en public.

A peine le temps de tourner les premières pages que Sunita et sa collègues traquent le moindre signe de pilosité. Pour moins de 5 euros, je suis prête à prendre l'avion, la peau toute douce et la tête remplie de souvenirs...

Shahnaz Herbal Beauty Salon - D28, Redial Road, Connaugh Place, New Delhi

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25 août 2006 5 25 /08 /août /2006 18:14

Ca fait du bien de retrouver un peu de technique...

Depuis lundi, nous étions à Jaisalmer, ville citadelle complètement à l'ouest du pays, à une centaine de kilomètres du Pakistan. Notre premier contact a été un peu inattendu et insolite : après 13 heures de bus, au lieu des 8 initialement prévues, notre bus fait marche arrière et éteint le moteur, sans donner une once d'explication. Nous rejoignons d'autres bus et voitures arrêtés sur le bord de route à un carrefour. Quand on sait que nous n'étions qu'à 3 kilomètres de notre destination, c'est bête !

Entre 2 sommeils, nous avions bien vu qu'il pleuvait, et parfois que notre passage en bus provoquait des éclaboussures mais nous ne pensions pas que c'eut pu être innondé a ce point. Apres discussion avec des indiens, nous apprenons que cela faisait plus de 45 ans qu'il n'avait pas autant plu dans la région et qu'il y avait des inondations à certains endroits. De notre point de chute, nous observons certaines personnes retroussant leurs pantalons afin de rejoindre la ville. Nous voulions en faire autant, mais il faut bien dire que voir le niveau qu'atteignait l'eau nous a un peu refroidis. Nous n'étions pas prêts à franchir des passages avec de l'eau jusqu'à mi cuisse, sac de randonnée de 20 kilos sur le dos ! Notre côté Baroudeur connaît ses limites aux portes de Jaisalmer !

Cinq heures d'altermoiment plus tard, nous décidons de prendre le dromadaire par sa bosse. Nous profitons du passage d'une Jeep (100 roupies les 2 minutes !) et rejoignons un tracteur tirant une charette remplie d'indiens et de touristes égarés ! Cela nous permet de traverser les torrents d'eau coupant la route.

Jaisalmer s'est révélée une ville calme et agréable. Nous avons trouvé une chambre d'hôtel dans le Fort, en hauteur, à l'abri des inondations. Nous y avons pris le temps de flaner dans les ruelles, visiter des havelis, somptueuses demeures construites par des notables, reconnaissables à leurs nombreux balcons et finement scultées sur toute la façade en grès.

Les deux jours suivants, nous les avons passés à la lisière du Désert du Thar, à dos de dromadaire, avec un guide. Pendant les longs moments de silences entrecoupés par les chants Rajasthanis de notre guide, c'était plaisant de laisser son esprit divaguer. On pense à plein de choses, on refait sa vie, on profite de l'instant présent et on oublie ses jambes sclérosées sur la selle trop dure !

Côté paysage, on est loin des grandes dunes du Sahara, mais ce désert a son charme : mélange de sable, de pierres, pas mal de verdure et exceptionnellement des flaques d'eau...

Pendant notre balade, il y avait parfois un crachin. Pas assez pour sortir les ponchos, mais suffisament pour rendre les vêtements humides.

Mon seul bémol est la nuit que nous avons passée à la belle étoile. Elle est loin l'image romantique du ciel étoilé, de la nuit fraiche aux bras de son amoureux... Nous étions allongés sur des couvertures humides, aux doux parfum de chameau ! Notre souhait se résumait ainsi : pas de pluie pour la nuit ! Enfin, il y a des traversées du desert plus pénibles !

Aujourd'hui, nous avons posé nos sacs à Jodhpur dans un très bel Hotel Haveli (je suis gâtée, mais Eric me devait bien ca pour que j'oublie mon torticoli et mes courbatures !). Dans le marché, nous avons fait des rencontres surprenantes. Les gens demandent souvent à ce que nous les prenions en photo... Alors que neuf fois sur dix, ils n'ont pas d'adresse où leur envoyer les clichés.

Nous pensons bien rester ici jusqu'à lundi soir, puis nous prendrons le train pour Delhi avant le retour.

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20 août 2006 7 20 /08 /août /2006 15:31

Me croirez-vous si je vous dis que toute une ville est végétarienne ? Pas un gramme de viande, le steak saignant est aux oubliettes, l'agneau passe enfin les fetes Pascales tranquille, et même les oeufs sont interdits. Et ce n'est pas un vain mot : la consommation est surveillée par le gouvernement et le patron de notre hôtel nous a expliqué que tout contrevenant s'exposait à une peine de prison, en théorie...

Ici, le mot sacré prend une ampleur particulière. Pushkar est la ville la plus sacrée d'Inde, lieu incontournable des pélerinages. C'est sain parce que on sent les gens calmes, on est loin des klaxons continus des grandes villes. Mais il y a aussi un revers de la médaille, certains prêtres ou qui se disent étudiants prêtres veulent absolument imposer leurs "Pujas".

Le rituel en soi est très sympa : le prêtre nous offre une pincée de pétales, nous fait répeter des phrases qu'on ne comprend pas mais qu'on annone volontiers parce qu'on repère "Shiva" ou "Ram", ensuite, il nous dessine un point sur le front avec une poudre jaune ou rouge. Ensuite, pour que la famille entière soit protegée, nous jetons les pétales dans le lac.

Le hic, c'est que rien n'est gratuit... Et le salut en devient même cher. Que valent nos âmes ?? La question est posée !

Une fois ces rabatteurs difficilement écartés, la ville est quasi silencieuse car les voitures sont interdites autour du lac.

Nous profitons de notre dernière journée à serpenter comme les pélerins les rues commercantes - ou j'ai exercé mes talents de négociatrice ! - et nous bifurquerons vers l'ouest du Rajasthan.
Nous avons du changer nos plans ce matin car la Mousson que nous avions complètement oubliée se rappelle à notre bon souvenir depuis hier. Tout le sud du Rajasthan est inondé, Jodhpur et Udaipur y compris.

Ce soir, nous prendrons un bus pour Jaisalmer, avec une arrivée prévue aux aurores.
A tres vite pour d'autres nouvelles.

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